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Repas de fêtes : comment aider votre corps à supporter les excès ?

S’il n’est pas toujours possible d’éviter les excès, certaines astuces permettent à l’organisme de mieux supporter les menus riches des fêtes de fin d’année.

Zakouskis, entrée, plat, dessert, pousse-café, les repas de fêtes sont souvent à rallonges et synonymes d’excès. Des plats en sauce ou des mets souvent gras sont au menu des tables festives. Un plaisir pour les gourmands, un passage plus compliqué pour l’organisme qui souffre parfois de ces écarts. Il est pourtant possible de limiter les dégâts! Clémentine Gilson, diététicienne et nutritionniste prodigue certains conseils pour préparer le corps à ces excès possibles. «Il n’y a pas de miracle, il est toujours conseillé d’avoir une alimentation équilibrée», nous confie-t-elle. «C’est surtout au moment du repas en question qu’il faut être vigilant, ne pas se ruer trop vite sur les plats. Il peut être intéressant de manger un petit quelque chose chez soi avant de partir, une petite portion de légumes ou un bol de soupe. Les repas de fête sont souvent gras et copieux, c’est après que l’on peut appliquer quelques conseils nutritionnels et pratiquer peut-être une activité physique».

Comment éviter les excès ? 

Manger en pleine conscience permettrait d’éviter certains excès. «Cela permet de manger plus lentement, de manger en utilisant tous ses sens, de regarder le repas, de le sentir, de le déguster et surtout de bien mastiquer. Et puis, il faut aussi écouter sa faim et s’arrêter dès qu’on est rassasié. La pleine conscience, c’est de tout simplement apprendre à s’écouter».

Après des excès, les solutions sont plutôt simples. «Prendre l’air et s’hydrater sont à conseiller. Au niveau alimentation, boire des tisanes ou du bouillon peut aider à contrer les excès. Il y a des tisanes au gingembre, qui aide à la digestion, à base de menthe poivrée ou aussi des tisanes de fenouil qui sont assez utiles. Vous pouvez trouver ces tisanes dans le commerce assez facilement. Sinon, il faut évidemment privilégier une nourriture légère, riche en oméga 3, du poisson gras, des légumes, des noix, des graines. On peut cuisiner avec des huiles riches en oméga 3 comme des huiles de colza, de lin, de noix ou consommer des aliments riches en oméga 3 comme les œufs, les petits poissons gras tels que les anchois, les sardines ou le maquereau». Et pourquoi ne pas se préparer un bon petit bouillon de poule ou même avec la carcasse de la dinde? Un plat ancestral injustement relégué dans les oubliettes de la cuisine. «C’est un repas assez facile à digérer qui comprend pas mal de vitamines, de minéraux et d’acides aminés si vous le faites avec des carcasses de volailles ou des arêtes de poissons. C’est une cuisson lente, à feu doux et cela permet de conserver les minéraux et les vitamines. L’infusion permet d’extraire le collagène présent à l’intérieur des os de poulet, de la peau de volaille ou des arêtes de poisson. Dedans, on peut utiliser des légumes de saison comme des poireaux, des oignons, du céleri, des carottes. Il y a aussi certaines recettes avec du vinaigre de cidre. On peut aussi penser à y ajouter de nombreuses épices et aromates comme du thym, du romarin ou un bouquet garni. Un bouillon est facile à digérer et il permet de régénérer la flore intestinale. Pour les végétariens, il existe aussi des recettes de bouillon à base de tofu et de légumineuses comme des lentilles ou des pois chiches». Une recette simple aux multiples vertus et au goût inimitable.

Plus d’infos : clementinegilson.com

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