Ce 21 juillet, en plus d’être notre fête nationale, c’est également la journée mondiale de la malbouffe. Burgers, pizzas, tacos… toutes ces choses que l’on adore manger, alors que l’on sait pertinemment que c’est très mauvais pour la santé. Selon une récente étude, la malbouffe aurait également des conséquences sur la santé mentale. Explications.
On le sait, tout ce que l’on appelle la « malbouffe », ce n’est pas bon pour la santé. C’est pour cette raison que l’on peut se faire plaisir de temps en temps, mais qu’il ne faut pas en abuser. En effet, cette nourriture très grasse, sucrée, salée, remplie d’additifs et transformée peut mener à de l’obésité, au cholestérol, au diabète, à des problèmes cardio-vasculaire, une insuffisance rénale, de l’ostéoporose ou encore de l’hypertension. De plus, manger trop de malbouffe provoque des carences, ce qui peut augmenter les risques de cancers, notamment du système digestif.
Dans notre société où tout va très vite et où on peut se faire livrer facilement toute la nourriture que l’on veut, de plus en plus de personnes consomment de la « junk food » bien trop souvent. Bien évidemment, s’en tenir à une fois par mois ne devrait pas poser de problème si votre alimentation est saine et variée le reste du temps.
La malbouffe, aussi mauvaise pour la santé mentale
La malbouffe ne serait pas uniquement mauvaise pour la santé physique. En effet, une étude publiée en juin dans la revue Metabolic Brain Disease et relayée par ELLE France, a confirmé l’hypothèse selon laquelle un régime trop gras et sucré aurait des conséquences sur le cerveau.
« L’obésité et le diabète altèrent le système nerveux central, exacerbant les troubles psychiatriques et le déclin cognitif », déclare Larisa Bobrovskaya, neuroscientifique et biochimiste de l’Université d’Australie-Méridionale, une des auteures de l’étude. Ces pathologies « sont souvent associées à la maladie d’Alzheimer, ainsi qu’à de nombreuses autres comorbidités, notamment les maladies cardiovasculaires et le dysfonctionnement rénal. »
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé des souris. Ils ont établi deux groupes : des rongeurs nourris normalement et d’autres, soumis à une alimentation riche en graisses. Les scientifiques ont ensuite observé ces souris pendant 30 semaines.
Résultats ? Les souris qui ont été nourries avec un régime gras ont bien évidemment pris du poids mais ont également développé un risque accru de présenter des comportements anxieux. Celles-ci ont aussi développé des niveaux plus élevés de protéine tau dans le cerveau. Cette protéine, quand elle s’accumule de manière anormale, serait impliquée dans le développement de nombreuses démences, dont la maladie d’Alzheimer.
« Ces résultats soulignent l’importance de s’attaquer à l’épidémie mondiale d’obésité », conclut Larisa Bobrovskaya. « La combinaison de l’obésité, de l’âge et du diabète risque de conduire à un déclin des capacités cognitives, à la maladie d’Alzheimer et à d’autres troubles de la santé mentale. »
Alors aujourd’hui, journée mondiale de la malbouffe (et Fête nationale), faites-vous plaisir avec un sachet de frites ou autres, mais n’en faites pas une habitude !