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La cuisine, Frédéric François l’«aime à l’italienne», façon mamma

La fête des Mères, dans son enfance, se célébrait autour d'un plat de pâtes traditionnel. Le chanteur d'amour nous dévoile les secrets de ses recettes « maison » qui sentent bon la Sicile...

Frédéric, à quoi ressemblait la fête des Mères de votre maman ?

À l’époque, dans une famille de 8 enfants, c’était « bonne fête maman ». On n’avait pas de quoi faire des cadeaux comme aujourd’hui. On passait une belle journée autour de la table, mon père jouait de la guitare, ma maman chantait un peu...

Le plus beau cadeau que vous lui avez offert ?

Je lui ai offert tout mon amour. Mes frères disaient que j’étais le privilégié de la famille parce que ma mère et moi étions complices. Je la protégeais. C’est moi qui faisais les courses, j’étais préposé à faire tout ce qu’elle demandait. Elle ne parlait pas français, donc je l’aidais autant que possible. Je faisais tout pour ma mère. Je lui apportais des fleurs, j’essayais de la gâter un maximum. Je lui ai même offert une maison. Pour moi, c‘était mon devoir de le faire. Mais le plus important, c’était au jour le jour, j’allais la voir, l’embrasser. Elle me disait toujours : « Je parie que tu n’as pas mangé » et me préparait un repas. Je rentrais chez moi et mon épouse Monique à son tour me disait : « Tu dois mourir de faim ! » Je n’osais pas dire « non » et donc je mangeais deux fois ! (rires) Dans ma tête, peut-être que je n’ai pas fait assez pour ma mère. On veut toujours faire plus. Mais peut-être que j’ai fait assez…

Mon épouse a appris à faire toutes les recettes de ma maman.

Avec la vie d’artiste, en étant souvent sur les routes, ce n’était plus possible d’aller voir votre maman tous les jours…

Quand j’y allais, c’était jour de fête! Mais elle m’appelait tout le temps. À tel point que des semaines après sa disparition, je prenais le téléphone pour l’appeler. Je le faisais inconsciemment puis tout à coup je réalisais : « Mais qui tu veux appeler là ? ». Et je raccrochais.

Ces recettes, que vous êtes en train de faire devant nous, sont celles de votre enfance...

Ma maman a appris à mon épouse toutes ses recettes. Tous les dimanches, on allait chez mes parents pour la « pasta dominicale » et Monique demandait toujours à ma mère comment refaire les plats, sans calculer les quantités. J’ai donc retrouvé chez moi les mêmes saveurs que j’avais chez ma mère. C’est important. Je pense que ma mère elle-même tenait ses recettes de sa mère. Et nos filles demandent à mon épouse comment faire aujourd’hui ses recettes.

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Monique, l’épouse de Frédéric, a appris à refaire les recettes de la mamma.
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