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Rencontre avec Benjamin Maréchal : amateur de vin, épaté par un vignoble wallon

Le vin wallon, ce n’est pas un truc de « Pigeon ». À Nivelles, où le journaliste de la RTBF a quelques attaches, le domaine viticole du Chapitre s’étend sur 13 hectares.

Entre les vignes, et non sans goûter au produit fini, Benjamin Maréchal nous raconte « son » appel de la campagne.

Benjamin, nous nous trouvons au cœur du vignoble du Chapitre à Nivelles (Baulers), ville qui vous rappelle des souvenirs d’enfance…

J’ai fait toute mon enfance à Nivelles. Pendant les vacances, j’allais chez ma grand-mère, je jouais dans le bois qu’on appelait La berdouille. Mes grands-parents étaient bouchers à Nivelles juste après la guerre. Après, quand je travaillais à la RTBF Mons, je suis allé habiter là pour être entre Bruxelles et Mons.

Je m’attendais à tomber dans un demi-champ et on tombe chez des artisans professionnels. Je suis plutôt épaté !

Est-ce que vous soupçonniez trouver de tels vignobles dans cette ville du Brabant wallon ?

Non, vraiment pas. Médiatiquement et en surface, les deux vedettes en Belgique ce sont Ruffus et le Chant d’Éole, qui monopolisent l’ensemble de la communication avec leurs très bons produits. En venant ici, je m’attendais donc à trouver une petite structure, artisanale et en fait on est face à une famille très intelligente, des enfants qui ont su développer le business et acheter directement le matériel qui leur permet de faire quelque chose de qualité. Je m’attendais à tomber dans un demi-champ et on tombe chez des artisans professionnels. Je suis plutôt épaté !

Vous aimez le vin évidemment…

Je suis très amateur. Je ne me définirais pas comme un connaisseur en termes de cépages et d’identification olfactive mais je consomme…beaucoup. (rires)

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Vos habitudes vous amènent plus souvent vers des vins français ?

Oui, j’avoue qu’historiquement je suis toujours allé vers des vins français. Mon vin de table a un peu évolué. Aujourd’hui, c’est le pinot noir de Bourgogne, pas d’Alsace, parce que c’est un petit vin frais, léger. J’essaie de comprendre les régions et depuis quelques années, j’ai découvert la Corse et j’ai une passion d’été pour le vin corse, pour avoir visité ses vignobles. Mais pendant l’hiver, je ne bois que du vin « français ».

Ce vin wallon que vous venez de goûter, dont un pinot noir justement, qu’en pensez-vous ?

Déjà, j'ai été très séduit par le blanc parce que je suis très sensible au sulfite qui déclenche chez moi quelques problèmes de santé. Et ce vin blanc, le Solaris, est sans sulfite ajouté, c’est très naturel. Quant au pinot, il est jeune, mais pas au sens non abouti mais au sens où tu sens un potentiel et un développement intense.

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