Montres : la marque belge Amalys et ses modèles élégants sont une ode à la femme

L’adage veut que la ponctualité soit la politesse des Rois. On n’en est plus vraiment là, tant la montre se veut féminine. Ce n’est pas Adrien Voisin, créateur liégeois de l’élégante marque belge Amalys, dont l’engagement pour la cause des femmes est sans limite, qui prétendra le contraire…

Par Charlotte Vanbever

Publié le 16/02/2022 à 07:00 Modifié le 16/02/2022 à 07:00

En 2017, un jeune Liégeois «expatrié» à Bruxelles décide de se lancer dans le monde très fermé de l’horlogerie, à destination des femmes. «J’avais déjà travaillé durant plusieurs années dans le secteur», nous explique Adrien Voisin. «Mais j’ai rapidement eu l’envie de lancer ma propre marque, sur un autre concept. J’ai toujours eu la passion entreprenariale. C’est avant tout le fait de lancer une marque qui me motivait. Et j’ai choisi l’horlogerie car je considère qu’une montre, c’est le seul accessoire, un beau bijou, ayant une réelle utilité et une multitude de designs. Amalys a commencé par une collection de montres carrées, on était les premiers. On s’est dit que ce concept-là allait nous permettre de nous différencier sur un marché effectivement très fermé, extrêmement concurrentiel. Il faut être différent mais sans réinventer la roue pour autant».

^{Adrien Voisin - Créateur d'Amalys}

Si Adrien est un chef d’entreprise, ça ne l’empêche pas d’avoir également le sens artistique. Les coups de crayon derrière chaque montre de la marque, c’est lui! Et il a élargi sa palette de formes: les carrés se sont développés jusqu’en rectangles, prolongés eux en octogones avant de, récemment, donner lieu à des montres rondes. «Les montres rondes représentent 90% du marché». Incontournables donc. «Et là, on sent que ça décolle». Il va donc falloir agrandir l’équipe d’Amalys, formée d’Adrien et de sa responsable marketing. «On dit toujours qu’il faut trois ans pour lancer une marque. On est à la quatrième année, avec une année covid dedans, et là je vais devoir, face à la demande, engager d’autres personnes», se réjouit le concepteur.
Derrière le beau, et l’accessoire, se cache également un engagement. Adrien est fier de son processus de production. «On est droit dans nos bottes. Alors, oui, on produit en Chine, comme 96% de la production mondiale. Mais on y a trouvé un excellent producteur scandinave, on sait qu’il y a un grand respect de la qualité et des conditions de travail. On est très transparents là-dessus. La qualité, c’est ce qu’on met surtout en avant. Les bracelets, interchangeables, sont en cuir italien ou en acier». Et, parole d’Adrien, dans 20 ans, votre Amalys pourra toujours vous donner l’heure.

On veut créer un univers féminin inspirant tout en délivrant un message cohérent

Un engagement qualitatif donc, mais qui n’est pas le seul… Depuis qu’il a créé sa marque aux prix très abordables, le chef d'entreprise a voulu apporter son soutien à différentes causes féminines. À chaque montre commandée, ce sont 5 euros (en plus de 10% des revenus annuels) qui sont reversés à l’une de ces trois associations: Think Pink (pour la lutte contre le cancer du sein), Plan International et Fondation des Femmes. «Aujourd’hui, on engage beaucoup les citoyens à faire des petites actions dans leur quotidien pour que le monde tourne mieux. Mais je trouve que ceux qui peuvent avoir le plus d’impact sont les gouvernements et les entreprises. C’est peu mais j’aime le fait de sensibiliser notre clientèle à ces causes-là. Et au sein de chaque association, on soutient un projet bien spécifique. Ensuite, ça me tenait à cœur d’intégrer une dimension éthique dans ma marque. Nous, à notre petit niveau, on le fait et on arrive à des résultats avec quelques milliers d’euros reversés par an. Imaginez si un gros groupe comme Swatch faisait pareille démarche, l’impact pourrait être énorme!»

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Un engagement pour la cause féminine, mais des femmes qui, au départ, ont aussi inspiré Adrien. Chacune de leurs montres (il existe quelque 70 modèles différents) porte un prénom féminin et des collections font même référence à des icônes, telles que Jane Birkin, Grace Kelly, Josephine Baker ou encore l’emblématique Rosa Parks. «On cherche, parmi une liste de personnalités inspirantes dans le monde entier et, ensuite, un peu dans notre imaginaire, on crée un modèle qui correspondrait à leur personnalité. Par exemple, la collection Hepburn est chic, élégante, délicate. Un peu comme on décrirait Hepburn. Birkin, elle, on dira qu’elle a plus de caractère, on va aller vers un modèle plus travaillé. L’idée reste d’avoir un message cohérent où tout notre univers est inspirant».