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Rencontre avec Alice on the Roof et Antoine Delie, deux Montois au top

Outre d’être montois et amis pour la vie, ces deux-là partagent un duo qui invite à aller « Jusqu’au Bout de Soi ». Et s’ils devenaient les Vitaa et Slimane de chez nous, un petit grain de folie en plus ? Rencontre dans quelques endroits clés de leur belle ville.

Ces deux-là ne sont pas que montois de cœur et fans de l’univers Disney. Ils ont tous les deux voulu devenir instituteurs, avant d’entreprendre un grand voyage qui allait tout changer. À son retour de Bolivie, Antoine décide de se présenter aux auditions à l’aveugle de « The Voice Belgique ». Une aventure qu’Alice, rentrée des États-Unis, a tentée une année avant lui. L’un et l’autre vont y briller mais sans l’emporter. Depuis, Alice Dutoit s’est métamorphosée en Alice on the Roof, avec le succès que l’on sait. Tandis que, à quelques années de distance, Antoine a rejoint « The Voice France » et l’équipe de Marc Lavoine, qui l’a conduit jusqu’en finale. Aujourd’hui, le garçon sort un premier album intitulé « Peter Pan », sur lequel Alice s’est invitée sur un duo très réussi. Lequel, à l’instar de ces deux artistes qui font montre d’un talent inversement proportionnel à leur jeune âge, promet d’aller « Jusqu’au Bout de Soi ».

On n’oublie pas d’où on vient... d’un village un peu perdu en Wallonie

Antoine, avant de joindre vos voix sur ce duo, vous connaissiez Alice ?

Antoine : J’étais fan depuis le tout début. Je la suis depuis qu’elle a commencé. Ce qui est incroyable, c’est que le tout dernier concert que je suis allé voir, juste avant le début du confinement, c’était un concert d’Alice, ici à Mons au Théâtre Royal, qui est une salle que j’adore! Mon dernier souvenir de scène, c’était elle. Je serais tellement content que le premier concert que je verrai cette année, dès qu’on pourra remonter sur scène les uns et les autres, ce soit un concert d’Alice. J’aime tellement ce qu’elle fait, son univers. J’adore la personne aussi. Ce n’est pas difficile! Je l’ai vue ici à Mons mais dans pas mal d’autres endroits aussi. Je l’ai vue à Paris aussi, où je vis désormais.

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Et vous, Alice, quand avez-vous découvert Antoine ? À la faveur de son passage dans « The Voice » ?

Alice : Non, depuis plus longtemps que ça. J’ai l’impression qu’Antoine, il fait partie de ma famille, depuis toujours. On habitait deux villages voisins. Forcément, deux grands timides mais aussi, deux personnes très attirées par la musique comme nous, on était fait pour se rencontrer! On a fréquenté la même chorale mais pas au même moment.

Antoine : On a commencé à se suivre quand elle a fait la saison 3 de « The Voice ». Quelque temps après, elle m’a invité sur scène pour chanter avec elle. Puis, l’année suivante, c’était moi qui étais dans « The Voice Belgique » à mon tour. Il n’y a jamais eu de compétition entre nous. Dès le début, j’étais tellement content de ce qui lui arrivait. À chaque fois que je voyais Alice, je me disais « Pourquoi pas ? Pourquoi pas moi ? Et si c’était possible ? » Elle a toujours été pour moi une vraie source d’inspiration. 

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Vous diriez que c’est plus compliqué de devenir un artiste à succès quand on vient d’une petite ville ou, quoi qu’il en soit, quand on est déterminé, on arrive toujours à ses fins ?

Antoine : Probablement que, quand on vit à Paris, les choses sont quand même un peu plus faciles. C’est en partie pour ça que je suis parti vivre là-bas. Mais ça ne veut pas dire qu’on ne puisse pas y arriver, d’où qu’on vienne. J’ai toujours été convaincu que les seules barrières qui peuvent nous arrêter, ce sont celles qu’on se met à nous-mêmes. Réussir, c’est 20% de talent mais 80% de travail, de persévérance. Je suis persuadé que si on veut vraiment quelque chose, il y a toujours moyen d’y arriver. Il faut rêver plus fort mais y croire aussi, plus que tous les autres. Ça n’empêche pas que je me plante souvent mais ce n’est pas grave. Je dis toujours que « c’est en se plantant qu’on se fait des racines.»

Alice : J’ai parfois l’impression qu’en ce qui me concerne les choses sont arrivées un peu par accident. Mais ce n’est pas le cas pour Antoine. J’ai toujours eu l’impression que la musique, pour lui, c’était absolument vital. Il n’aurait tout simplement pas pu faire autre chose. Ce qui est sûr, c’est que tous les deux, on voit la musique comme une manière de s’échapper du quotidien, de rendre la vie plus belle, plus douce aussi.

Antoine : Alice et moi, on a autant besoin de rêver que de faire rêver !

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