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Rencontre avec Typh Barrow, femme caméléon, artiste stylée et gourmande de la vie

Elle est tout en contrastes, Typh Barrow. « Je peux avoir un côté très doux et à la fois très dur », souligne-t-elle.

Ovni vocal, passionnée de fringues – de mère en fille – et de bonne bouffe, l’artiste belge dont la patience a été le meilleur allié nous dévoile ce côté masculin/féminin qu’elle a retranscrit dans ses looks.

Typh, vous serez sur la scène de Forest National le 12 mars 2022. La reprise des concerts se fait enfin sentir. Mais dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je suis dans un « mood » un peu curieux. À la fois, on se projette et on s’accroche aux échéances. Et, à la fois, on n’ose pas trop s’y accrocher parce qu’on a encore un peu peur que tout puisse rebouger. Cela a été reporté 4 fois… Donc là, je suis surexcitée à l’idée de faire Forest mais tant que je n’aurai pas mes pieds sur cette scène, je ne me réjouirai pas complètement.

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C’est plus difficile à vivre aujourd’hui cette absence de concerts que ça ne l’était au début de la crise, il y a plus d’un an ?

Oui. Durant les premiers mois de confinement, il y avait cet aspect où on se disait qu’on était tous dans le même bateau et si on faisait ce qu’il fallait, les choses allaient revenir à la normale. On était tous dans l’inconnu, il y avait une grosse solidarité. Pour ma part, je ressortais de trois années intenses, où je n’avais pas arrêté entre la tournée, « The Voice », le nouvel album, …et je pouvais un peu me poser. Je me suis dit que l’univers m’imposait un petit break et ce n’était pas plus mal, j’ai pu recharger mes batteries. Ce 1er confinement, je l’ai donc super bien vécu. Et puis, j’ai toujours un peu vécu ce mode de vie isolée, cocooning avant les concerts. Ce n’était rien de nouveau pour moi, je n’ai rien découvert sur moi pendant cette période, ça ne m’a pas effrayée d’être confinée la première fois. Après, il y a eu une grosse lassitude. On ne s’est pas senti compris par les politiques. On s’est vu perdre des gens de notre équipe, des gens de l’ombre sans qui on ne pourrait pas monter sur scène, car ils ont été obligés d’accepter un boulot alimentaire et d’abandonner leur passion tout simplement parce qu’aucune aide n’est prévue pour eux.

J’aime le beau, l’original mais je ne veux pas que ça parasite mon projet musical

Il y a la musique… et le style aussi. À quel point le look est-il important chez l’artiste que vous êtes ?

C’est très important. C’est un tout en fait. Déjà je suis très coquette et sensible à la mode. Il n’y a cependant pas de volonté chez moi de suivre les tendances… Le côté fast-food dans la mode qui va de plus en plus vite, je n’aime pas. Ce que j’aime c’est aller piocher dans ce qui existe et servir le dress code que j’arbore tout le temps : le tailoring, autour du costume, ce mélange masculin/féminin.

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La pièce de mode ultime ?

Le smoking Saint Laurent pour femmes. C’est d’ailleurs une photo d’un de ces smokings qui m’a donné envie de porter le costume. Le costume correspond bien à ma personnalité, j’ai un côté très masculin…

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