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Votre magazine Max fête ses un an : laissez parler les petits papiers...

Ici, pas de papier chiffon ni de papier buvard (les connaisseurs de ce classique de Régine comprendront…), mais du papier composé de fibre recyclée. Bienvenue chez Remy-Roto, à Beauraing, l’entreprise où sont imprimés les plus grands magazines belges francophones, dont votre Max!

Joyeux anniversaire Max ! En 41 numéros, vous l’avez vu grandir ce Max. Vous avez suivi ses premiers pas, ses aventures, encouragé ses découvertes à travers la Wallonie et même au-delà. Il a trouvé sa voie, ose-t-on se féliciter en tant que «parents» de ce bébé sur papier et numérique. Et s’il ne s’est pas perdu en chemin, c’est grâce à votre fidélité et à tous ses parrains, des graphistes, aux photographes et journalistes jusqu’à l’imprimerie. Max vole de ses propres ailes, ou plutôt marche sans trébucher, mais n’avancera jamais en solo. Donc, le rendez-vous est déjà pris pour ses deux ans !

Remy comme (presque) le fondateur des lieux, même si c’est monsieur Saimpin qui, en 1905, crée cette imprimerie. Roto, comme rotative, soit une presse qui sert à imprimer en continu. Et ça tombe bien, car l’histoire, vieille de plus d’un siècle, de cette entreprise wallonne certifiée aujourd’hui PEFC (respectueuse de l’environnement) continue, elle aussi, en s’adaptant à de nouvelles technologies et à de nouvelles contraintes. Oui, le coût des matières premières (dont le bois pour fabriquer le papier) est en forte hausse depuis le début de l’année, tout comme celui de l’électricité. Et imprimer des journaux et des magazines, c’est plutôt très énergivore! «Alors, notre démarche écologique et économique», nous explique Benjamin Chouffart, directeur depuis 4 ans de l’imprimerie Remy-Roto, «se trouve dans l’installation d’une comptabilité énergétique. On a des capteurs à plusieurs endroits dans l’imprimerie pour contrôler notre consommation en électricité. On diminue notre impact CO2 et on a posé des panneaux solaires». Sur la question de la préservation environnementale, une autre (grosse) pierre est posée à l’édifice: «On imprime sur du papier recyclé, sauf contre-indication du client. Mais sur un maximum de nos impressions, 50% du papier est constitué de fibre recyclée».

Une imprimerie, c’est une entreprise qui ne dort jamais… sauf le week-end. Les équipes –il sont 36 au total– travaillent du lundi au vendredi 24 heures sur 24, en tournante. La pénibilité du travail en imprimerie est évidente: «c’est un boulot à pauses, dans un environnement bruyant, par la taille des machines il faut beaucoup bouger ». Et puis, il faut être attentif au moindre détail, souligne le patron. « C’est un travail de précision aussi, les impressions se jouent au millimètre ». 25.000 exemplaires du Max y sont ainsi imprimés à l’heure, avec un contrôle de « qualité » complet toutes les demi-heures et des contrôles de couleurs plus réguliers. Des performances de production qui ne peuvent être possibles que grâce aux qualités de l’équipe mais aussi aux performances des machines. En 1990, l’imprimerie déménageait du centre de Beauraing à la zone plus industrielle de cette commune namuroise, pour pouvoir y accueillir de nouvelles machines. « On parle d’investissements en millions d’euros pour une machine, qui a une durée de vie de 20 ans environ mais qui demande, souvent, des réglages, des mises à jour nécessaires pour être ‘ up-to-date ’. C’est un entretien et un investissement continu qui nous permet de rester à la pointe dans un marché très concurrentiel ». D’ailleurs, Remy-Roto reste aujourd’hui l’unique et dernière imprimerie rotative avec four de Wallonie. Alors, laissez parler – et pas brûler – les petits papiers pour qu’un jour, vous aussi, ils puissent vous réchauffer.

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