Vous avez trop chaud au travail ? Voici ce que votre employeur doit mettre en place

Pas toujours facile de rester concentré quand il fait trop chaud au travail. Vous ne le savez certainement pas, mais les travailleurs ont droit à un certain nombre de mesures de protection en période de fortes chaleurs et canicule.

La température doit être mesurée à l'aide de ce que l'on appelle un « thermomètre globe humide » qui tient compte de l'humidité et de la température de rayonnement des objets dans l'environnement. Il est d'ailleurs possible que le résultat soit inférieur à la température que donne un thermomètre ordinaire.

Les règles relatives au travail en cas de températures élevées sont fixées par le titre 1er relatif aux ambiances thermiques du livre V du code du bien-être au travail. Les valeurs d’action d’exposition à la chaleur sont fixées à partir de l’indice WBGT en fonction de la charge physique de travail : légère ou très légère (29°), moyenne (26°), lourde (22°) ou très lourde (18°).

Lorsque la température maximale est dépassée, l’employeur doit :

- prévoir des équipements de protection (vélums, couvre-chefs, …) pour les travailleurs exposés à un rayonnement solaire direct

- offrir des boissons rafraîchissantes appropriées gratuitement

- installer dans les locaux de travail un dispositif de ventilation artificielle dans les 48 heures.

Si les désagréments persistent auprès des travailleurs, l’employeur doit accorder des périodes de repos. En outre, il peut décider de façon autonome d’instaurer un chômage temporaire. Durant cette période, le travailleur touche alors des allocations de chômage de l’ONEM qui, notamment dans le secteur de la construction, sont complétées par une allocation d’un Fonds de Sécurité d’Existence.

L’ozone présente aussi un risque

À noter que des concentrations élevées en ozone peuvent aussi se manifester lors de grandes chaleurs, ce qui peut causer une respiration anormale, des irritations oculaires, des irritations de la gorge et des maux de tête. L’exposition à l’ozone d’origine climatique doit être considérée comme un risque du travail contre lequel il convient de prendre des mesures préventives.

Des mesures organisationnelles constituent une meilleure protection comme, par exemple exécuter le travail physiquement lourd uniquement le matin, quand les concentrations en ozone sont les plus basse, éviter les heures supplémentaire, exécuter un travail plus léger de sorte que le volume de respiration et la dose d’ozone inhalée diminuent ou travailler à l’intérieur ou à l’ombre plutôt qu’à l’extérieur. Votre santé avant tout !