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Automobile : une formation de conduite inédite pour les voitures électriques

Depuis le mois de mai, BMW propose un nouveau stage de conduite qui place sa gamme électrique au centre des attentions. Une belle occasion de mieux comprendre la conduite «zéro émission» dans différentes conditions: dans la circulation ou en dérapage contrôlé.

Pour les clients, prospects, sociétés ou, plus généralement, la communauté de fans BMW, la marque munichoise propose, depuis plusieurs années, différents stages de conduite. De la conduite défensive à la conduite d’une sportive BMW M, en passant même par le pilotage d’une voiture de course, ces stages sont accessibles au plus grand nombre pour un tarif allant de 140 à 999€ TVAC. La dernière formation en date se nomme «BMW i Driving Experience» et nous avons été les premiers à la découvrir!

Dans la circulation

Cette formation se déroule sur une demi-journée en échange de moins de 200€ par personne. La partie théorique ne dure qu’une grosse trentaine de minutes, mais elle est nécessaire pour rappeler toutes les spécificités d’un véhicule 100% électrique. Par exemple, l’écoconduite avec une voiture électrique n’est pas tout à fait similaire à l’écoconduite avec un véhicule à moteur thermique. Si les principes de base sont identiques (anticipation, vitesse constante, etc.), il faut aussi jouer avec la régénération d’énergie que proposent les véhicules électriques (VE). Sur la plupart des VE, il y a aussi différents niveaux de récupération d’énergie et, pour réduire sa consommation, certaines situations de circulation s’y prêtent mieux que d’autres. Voilà pourquoi, après la théorie, nous sommes montés à bord des très luxueuses BMW i7 et iX, reliées par talkie-walkie avec un instructeur. Direction la région de Hageland aux alentours de l’école de conduite Mercator de Rotselaar, près de Louvain. Sur route ouverte, l’instructeur vous explique alors, entre autres, quand utiliser le mode de régénération d’énergie le plus efficace, mais aussi comment fonctionnent les différents modes de conduite d’une BMW électrique.

En glisse

De retour à l’école de conduite Mercator, il est temps d’aborder, sur terrain privé, un tout autre style de conduite, beaucoup plus dynamique. D’un côté, un exercice de freinage sur sol mouillé au volant d’un iX1 avec évitement d’obstacle, mais aussi freinage de précision. Les enseignements? 

Malgré son poids plus important, une –bonne– voiture électrique ne demande pas plus de distance pour s’arrêter qu’une voiture à moteur thermique. Aussi, plus on est doux avec son volant, plus les changements de direction seront efficaces. D’un autre côté, un peu de fun avec du dérapage contrôlé! But de cet exercice: au volant de BMW i4 (l’une avec roues arrière motrices et l’autre avec quatre roues motrices), aborder une courbe à environ 30km/h et accélérer fort en sortie. C’est dans cette situation, toujours sur sol très glissant, qu’on observe l’efficacité des systèmes électroniques qui empêchent le patinage, et donc le tête-à-queue. Mais sur certaines BMW, comme la i4, il est possible de désactiver ces systèmes, sur deux niveaux: intermédiaire et tout déconnecté. Comme on le sait, contrairement aux moteurs thermiques, les moteurs électriques envoient instantanément toute leur «force» aux roues: il faut donc être très sage avec l’accélérateur pour ne pas partir en têteà-queue. Mais après quelques passages, avec le niveau d’aide électronique de son choix et, surtout, une bonne technique du regard (regarder très loin, là où on veut aller!), ça devient presque un jeu d’enfant.

Notre verdict : à faire ou pas?

Pour un tarif raisonnable de moins de 200€, la «BMW i Driving Experience» permet de cerner, en très peu de temps, toutes les spécificités d’une voiture électrique. On le sait, les véhicules zéro émission à l’échappement ont des avantages et des inconvénients. Ça demande de changer ses habitudes. Mais pour des conducteurs qui n’ont pas encore eu l’occasion d’expérimenter l’électrique ou ceux qui ne pensent pas cerner toutes ses caractéristiques, l’expérience vaut vraiment la peine d’être vécue.

Un chiffre: 1 litre d’essence = 8,9kWh

Les instructeurs de BMW ont rappelé des chiffres déjà connus: le rendement énergétique d’un moteur à essence n’est que de 35% environ. C’est-à-dire que sur 1 litre d’essence, seulement 0,35l sont vraiment utilisés dans le moteur, le reste étant une perte d’énergie nette. Le diesel fait mieux, avec 42%. Mais le moteur électrique est le roi du rendement énergétique avec 93%. Toujours selon BMW, 1 litre d’essence équivaut donc à 8,9kWh. Cela signifie qu’une grosse batterie d’une capacité de 89kWh (soit plus du double de la petite batterie 40kWh d’une Renault Mégane électrique capable de parcourir 300km) équivaut à un réservoir d’essence de seulement 10 litres.

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