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Jardin : comment bien en prendre soin pour préserver l’écosystème local ?

Un jardin, ce n’est pas que votre pré carré. C’est aussi un endroit où se maintient la vie dans toute sa (bio)diversité. Alors qu’insectes, oiseaux et autres lombrics ont tendance à disparaître de nos espaces verts, pourquoi ne pas leur donner un petit coup de pouce afin de préserver l’écosystème local?

Votre jardin n’est pas une île au milieu d’un océan. Comme tout espace vert, il fait partie d’un écosystème interconnecté avec d’autres, et interdépendant. Et la biodiversité qui y a élu domicile est essentielle pour l’environnement en général. Une grande variété de plantes peut ainsi offrir une source de nourriture pour les insectes et les animaux, ce qui peut contribuer à la pollinisation des plantes. En ville, le maintien de la biodiversité contribue à la bonne santé des espaces verts, ce qui peut aider à atténuer les effets du changement climatique en absorbant le carbone et en réduisant les îlots de chaleur urbains. Tout le monde y est gagnant. Et cela demande finalement peut d’efforts.

Dans vos plantations, n’hésitez pas à privilégier les espèces indigènes, ces plantes originaires de nos régions qui seront mieux adaptées aux conditions climatiques. Elles fourniront de la nourriture et un habitat pour les espèces locales, et seront plus résistantes.

Cela semble une évidence, mais il faut rappeler que les pesticides sont nocifs pour les insectes qui visitent nos jardins. Essayez plutôt de cultiver des plantes qui ont tendance à résister aux ravageurs et les maintenir de manière naturelle. Utilisez plutôt du compost pour enrichir le sol.

Un monde en soi

Un habitat sera également un plus. Offrez à la faune des nichoirs, des bains d’oiseaux, mais aussi des zones de végétation haute et des tas de bois mort pour que les bêtes puissent s’y réfugier. Cela peut également être des tuiles par ci par là, un petit tronc d’arbre ou des pots de fleurs retournés, voire une petite mare pour les grenouilles et les libellules.

Évitez les labourages excessifs. En effet, les vers de terre et les autres organismes essentiels à la bonne santé des sols peuvent être profondément affectés par un labourage trop intense. Il vaut mieux se tourner vers de la matière organique pour améliorer la santé du sol.

Tondre son gazon est une chose normale, ne serait-ce que pour des raisons esthétiques. Mais il est important de laisser une partie de l’herbe non tondue pour favoriser la biodiversité. Cela permet d’encourager la croissance de plantes sauvages et d’herbes, qui fournissent un habitat pour les pollinisateurs, les insectes bénéfiques et les petits mammifères. Les plantes sauvages sont également importantes car elles ont des racines plus profondes qui aident à préserver le sol et à prévenir l’érosion. Il faut rester ouvert à ces petites bêtes et autres mauvaises herbes comme les araignées, les pissenlits et les pucerons, car ils participent à la chaîne alimentaire. Faites de cette parcelle un jardin fleuri, notamment avec des fleurs mellifères.

Et surtout, ne taillez pas trop votre haie. C’est un véritable écosystème à elle toute seule. Les oiseaux y font leur nid, les petits mammifères s’y réfugient et s’y nourrissent et les insectes s’y sentent très bien. Attendez l’automne pour ça.

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