Pousser un petit coup de gueule, de temps en temps, ça fait du bien, croit-on. Mais devenir un râleur professionnel n’apporte rien de bon, explique Dallas Dembiermont, psychologue/psychothérapeute dans le « bel RTL Santé ».
Râler, est-ce légitime ?
Il y a d’abord un petit phénomène social, cette tendance de râler tous ensemble qui donne un sentiment d’appartenance à un même groupe. Aussi, râler nous donne l’impression de sortir quelque chose de nos tripes, comme si on vidait quelque chose. Mais c’est un mythe car cela ne nous permet pas d’aller mieux.
Est-on moins frustré après avoir râlé ?
On a l’impression qu’on va décharger quelque chose, mais ce qui est certain c’est que ça va entretenir le stress, nous amener à nous plaindre et ça ne nous permettra pas de trouver une solution.
Râler, est-ce appeler à l’aide ?
Oui, parfois. Il y a des personnes qui ont beaucoup de mal à dire quand quelque chose ne va pas et les entendre râler devrait attirer notre attention sur le fait qu’elles ont besoin d'un coup de main.
Pourquoi râler est une mauvaise habitude ?
Parce que cela entretient chez nous une quantité de stress et de négativité très importante, cela nous amène à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Au fi nal, ça nous empêche d’évoluer.
Râler en permanence conduit-il à un état dépressif ?
Dans « Blanche Neige et les sept nains », Râleur n’a rien de radieux ! Heureusement que Simplet est à côté de lui, sinon il aurait tendance à contaminer toute la petite famille.
« bel RTL santé », le rendez-vous du lundi au jeudi à 10h15 sur bel RTL. Pour poser une question : sante@rtl.be
