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Tatouage : la tendance est aux dessins minimalistes, fins et discrets

Exit les tatouages grossiers qui s’étalent parfois sur toute une partie du corps. Désormais, la tendance est aux tatouages minimalistes, plus fins, discrets et élégants.

Embellir son corps de tatouages est une tendance qui existe depuis de nombreuses années. Mais depuis quelque temps déjà, les tatouages imposants ont cédé leur place à des créations plus fines, moins grossières, et surtout plus discrètes. Originaire de la région liégeoise, Tristan, tatoueur indépendant et patron du salon ATTINK, est spécialisé dans le minimalisme. «Les tatouages minimalistes sont à la mode car les gens sont lassés par les gros traits que demandent les tatouages tribaux ou les tatouages polynésiens. Il existe aussi un cliché sur la douleur que peut apporter ce genre de tatouage épais. Les traits fins sont moins douloureux car on travaille avec des aiguilles plus fines et qui blessent moins la peau. Grâce au minimalisme, on peut désormais concevoir un tatouage très petit, entre deux et trois centimètres, avec beaucoup de détails et qui vieillit mieux dans le temps», nous explique l’expert.

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Tristan - ATTINK

Les animaux, comme le serpent ou le papillon, ou des phrases avec une calligraphie très fine font actuellement partie des tatouages minimalistes les plus demandés. «En ce moment, de nombreuses personnes se font tatouer une phrase avec l’écriture des parents ou des grands-parents. C’est un tatouage personnel avec une signification très forte», nous dit Tristan. «Si les réseaux sociaux influencent grandement les tendances, j’ai tout de même l’impression que les gens s’approprient de plus en plus leurs tatouages. Ils arrivent tout de suite avec un projet clair et précis. Ils savent directement ce qu’ils veulent. Les tatoueurs ont donc moins carte blanche».

L’art du minimalisme impose également un matériel particulier. Il faut d’abord savoir que les aiguilles de tatouage sont classées en trois catégories: les traceuses, pour faire des lignes, les ombreuses pour faire des ombres, ainsi que les magnums pour faire du remplissage. «Dans le minimalisme, on utilise essentiellement des aiguilles de petite taille. Chaque aiguille possède son propre diamètre, de 0,25cm à 0,35cm. Elles sont très fines. La machine joue aussi un rôle majeur. Il existe des modèles avec une profondeur plus importante et qui permettent de tracer des traits épais ou plus fins. Au fil du temps, les encres se sont également grandement développées. On retrouve désormais des encres adaptées pour faire du traçage, de l’ombrage ou du remplissage. Il existe même des marques d’encre spécialisées dans le trait ultra-fin».

Comme pour les vêtements, les tendances liées aux tatouages se font et se défont. La mode du minimalisme pourrait très bien s’essouffler d’ici quelques années et laisser place à des techniques de tatouage encore plus précises. «Le micro-réalisme est de plus en plus populaire. Des tatoueurs belges comme Minus ou Inkalpha excellent dans ce domaine. De nos jours, il existe de plus en plus de tatoueurs. Chacun possède son propre univers, contrairement à avant où un tatoueur explorait tous les styles de tatouages. Les gens choisissent donc leur salon selon le type de création qu’ils souhaitent obtenir», conclut Tristan.

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Tristan ATTINK

https://www.instagram.com/attink_/

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