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Voitures autonomes : quand pourra-t-on en voir sur nos routes ?

Ce n’est pas encore totalement d’actualité, mais ce n’est plus de la science-fiction non plus. Les voitures autonomes, telles qu’on peut les voir dans «Minority Report», sont dans les tuyaux et bientôt sur nos routes.

Mais d’abord, c’est quoi une voiture autonome? C’est tout simplement un type de véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine directe. Pour ce faire, ces véhicules utilisent des technologies avancées telles que des capteurs, des lidars, des caméras, des radars, des systèmes GPS, des logiciels de traitement des données et des systèmes de contrôle pour percevoir l’environnement, prendre des décisions et effectuer des actions nécessaires à la conduite en toute sécurité.

L’autonomie de ces véhicules est classée sur une échelle de 0 à 5, selon la norme J3016 de la Society of Automotive Engineers (SAE). Le niveau 0 correspond à l’absence d’automatisation, le conducteur est alors entièrement responsable de la conduite. Tandis que le niveau 5 désigne une voiture entièrement autonome dans toutes les conditions et qui n’a pas besoin d’un conducteur humain. Dans l’intervalle, cette échelle varie selon qu’il y a une assistance à la conduite, une automatisation partielle, conditionnelle ou élevée.

De nombreuses entreprises technologiques et de l’industrie automobile investissent dans le développement de ces véhicules. Mais va-t-on bientôt les croiser sur nos routes? Pas dans un avenir proche en Belgique. En novembre dernier, le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, rappelait que les voitures autonomes n’étaient pas autorisées sur nos routes. En Allemagne certains modèles de niveau 3, notamment des Mercedes, sont acceptés sur les autoroutes. Ils permettent au conducteur de lâcher le volant sous certaines conditions. Mais en Belgique, le ministre n’y est pas favorable. «Les personnes qui restent assises dans leur voiture à jouer ne sont pas suffisamment alertes pour intervenir rapidement en cas de besoin», avait-il expliqué à Het Nieuwsblad. Une vision des choses que ne partageait pas Touring. «Il ne fait aucun doute que les véhicules autonomes peuvent constituer un grand pas en avant en termes de sécurité routière, mais aussi avoir des effets positifs en termes de fluidité du trafic», avait expliqué l’organisation.

L’un des avantages les plus souvent mis en avant de ces véhicules est leur potentiel à améliorer considérablement la sécurité routière. Dépourvues de nos faiblesses humaines (distractions, fatigues, etc.), les voitures autonomes pourraient réduire le nombre d’accidents de manière significative. Les grandes marques automobiles sont très actives sur le sujet, le grand défi étant d’assurer une parfaite fiabilité dans des conditions variées, et leur coexistence sur la route avec des véhicules traditionnels. Restent des questions éthiques et légales qui ne manqueront pas d’émerger, comme la responsabilité en cas d’accident et la protection de la vie privée des utilisateurs. Ces voitures autonomes pourraient en outre transformer la façon dont nous concevons nos villes avec notamment une utilisation plus efficace de l’espace routier.

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