Christophe Willem se confie : « Je me suis demandé pourquoi je faisais ce métier »

Crédit : Tess Meurice 

Ses souffrances d’adolescent harcelé, stigmatisé, il les a vues ressurgir récemment parce qu’«être dans la lumière, c’est aussi être une cible», dit-il.

La notoriété ne soigne pas ça, Christophe Willem l’a bien compris. Il revient plus solide que jamais, plus franc aussi, avec son meilleur album, «Panorama». Le début d’une nouvelle vie...

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Vous avez envisagé d’arrêter votre métier?

Oui. Il est arrivé un moment où je me suis demandé pourquoi je faisais ce métier. «Est-ce que j’ai besoin de soigner un ego ou un truc?» Au contraire, je n’avais pas assez d’amour propre ou d’ego pour affronter les choses difficiles qui se présentaient. Je n’avais pas la réponse. Mais n’étant pas solide, je ne me voyais pas représenter un nouvel album et revivre cette sensation que j’ai eue sur l’album précédent. À un moment, je ne suis pas non plus sado maso! (sourire) La vie est suffisamment compliquée que pour, en plus, aimer se malmener!

Et avez-vous la réponse aujourd’hui: pourquoi faites-vous ce métier?

Je le dis souvent mais je fais ce métier par accident. Je chantais dans une chorale et quelqu’un est venu pour un casting sauvage, pour un film, et a insisté. J’avais 18 ans et je me suis retrouvé là par pur hasard. J’ai ensuite fait une maquette, mais je n’étais pas convaincu et j’ai repris l’université directement. Après, ma sœur m’a inscrit à la «Nouvelle Star». Pour moi, ça a été toujours un amusement.

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