Jamel Debbouze se confie : « J'ai essayé de rester un enfant le plus longtemps possible »

Crédit : B. Decoin

Jamel Debbouze et Daniel Auteuil, un tandem auquel on ne s’attendait pas, sont réunis dans la comédie «Le Nouveau Jouet».

Les deux acteurs se sont confiés à Max sur leur enfance, leur carrière, et les aléas du statut qui les unit, celui d’acteur populaire.

Jamel, votre nouveau film est un remake du «Jouet» de Francis Veber, mais vous précisez y avoir apporté beaucoup de vous-même. Quoi par exemple?

Ah beaucoup! Si on résume je dirais ma vie de quartier et mon rapport à l’enfance. Cette enfance dans laquelle j’ai essayé de rester le plus longtemps possible. D’ailleurs, j’espère que j’ai encore un peu de cet enfant en moi. Pour la vie de quartier, c’est l’histoire du choc des cultures que j’amène. Ça démarre dans cette banlieue et mon personnage se retrouve soudain avec un milliardaire joué par Daniel Auteuil, un gars qui a quasiment tout… sauf l’essentiel, l’amour. Ces gens qui n’ont rien mais qui ont quand même l’amour, je les connais. Je viens de là.

Vous avez justement connu ces deux facettes dans votre vie, la galère comme le succès…

Oui!

Pas trop dur de se situer sur ce terrain?

On slalome comme on peut. On a chacun nos outils mais j’ai cette chance extraordinaire d’avoir baigné dans l’amour tout le temps. Quand j’étais à Barbès, à Trappes, aujourd’hui avec ma femme et mes enfants... J’ai cette chance inouïe de n’avoir jamais connu de désamour. Je touche du bois pour que ça continue. Après, est-ce que l’argent fait le bonheur? Je ne suis pas sûr.

 

>> Retrouvez l’interview complète de Jamel Debbouze et celle de Daniel Auteuil ce samedi dans votre magazine Max et sur max.sudinfo.be