En s’appuyant sur un son parfois plus rude, parfois plus pop, Hatik a mûri, en ne craignant pas de montrer ses failles, de «taper du poing sur la table ou de raconter ses larmes». Sensible, le nouveau coach de «The Voice Belgique» déjoue certains clichés, les pieds sur terre. Engagé, il sera «toujours du côté des opprimés, parce que ce sont eux qui ont raison», nous dit le rappeur, lors de rares confidences.
Hatik, qu’est-ce qui vous a convaincu de devenir coach à «The Voice Belgique»? Vous êtes issu du monde du rap, vous êtes proche de Soprano qui a occupé ce siège en France. Pour vous, c’est une suite logique?
Soprano, c’est le grand frère que je n’ai jamais eu. Et oui, c’est une suite logique par rapport à tout ce que j’ai entrepris, dans les choix que j’ai pu faire qui m’ont amené vers des médias plus «mainstream». C’est logique que je me retrouve sur «The Voice»...
Vous cherchez à toucher un public plus familial ?
Oui, je pense qu’on peut toucher et parler à tout le monde. Après, c’est sûr qu’il faut faire la musique en conséquence. Quand on arrive avec des morceaux de rap très «bangers» c’est plus compliqué de parler à tout le monde mais j’ai la possibilité et l’envie de le faire, et, selon les projets, je ne me gêne pas pour le faire.
Vous vous sentez mieux dans votre peau au fil des albums?
Ça dépend de ma vie perso. Faire un album ne résout pas tout. Au fil des albums, je me suis senti de plus en plus triste… puis de mieux en mieux.
Comment trouvez-vous dès lors la bonne balance entre votre vie privée et le boulot?
Il n’y a pas vraiment de balance. Le fait d’être heureux passe par le bien-être dans la vie, pas par ce qu’on peut faire dans sa carrière. La preuve: j’ai fait à peu près tout ce que je pouvais rêver de faire et, pourtant, je n’étais pas plus heureux que ça. C’est dans la «vraie» vie que tout se joue.
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