Rencontre avec Jade Foret : « J’avais l’impression de mentir sur les réseaux sociaux »

Crédit : Patrick Fouque

À 31 ans, Jade Foret affiche encore et toujours un physique à faire tomber les hommes et pâlir de jalousie les femmes! Depuis qu’elle a épousé Arnaud Lagardère, la maman de Liva, Mila et Nolan a délaissé les podiums et les shootings photos pour se consacrer à sa vie de famille.

Jade ne se repose cependant pas sur ses lauriers. Elle est l’auteure à succès de la bande-dessinée «Amber Blake». Une vie bien remplie pour cette Belge qui ne s’est toujours pas faite à la vie parisienne.

Jade, il y a quelques mois, vous confiiez avoir eu un petit passage à vide. Aujourd’hui, comment vous sentez-vous?

Je vais beaucoup mieux, je suis épanouie, heureuse, mes enfants grandissent bien. Ma fille Liva va avoir 10 ans, je suis un peu mélancolique à l’approche de son anniversaire car je n’arrive pas à croire que cela fait dix ans que je suis maman! Le moral va mieux même si j’ai encore des hauts et des bas, comme tout le monde.

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Vous étiez très active sur les réseaux sociaux et vous avez fait une pause, avant d’y revenir. Pourquoi?

Juste avant la pandémie, j’ai fait une pause pendant plus de huit mois. J’en avais marre, j’avais l’impression de mentir. Je postais des photos souriantes alors qu’au moment où je les postais, j’étais en train de pleurer dans mon canapé. Il y avait un tel décalage entre ce que je postais et la réalité. Je me suis dit que j’étais en train de mentir aux autres mais aussi à moi-même. Je disais que tout allait bien mais ce n’était pas le cas. Je n’avais pas non plus envie de me lamenter. Certains internautes vont me comprendre et me soutenir. Mais d’autres vont se dire: «elle a une vie de rêve, elle a de l’argent, de quoi elle se plaint». Ce n’est pas parce que vous êtes connu ou que vous avez de l’argent que vous n’avez pas le droit d’être triste! Nous avons tous un cœur, nous avons des sentiments, on peut vivre des problèmes familiaux, la maladie n’épargne personne, vous pouvez être trahi, comme tout le monde!

Crédit : Patrick Fouque

Est-ce fatiguant de toujours vouloir se montrer sous son meilleur jour?

Depuis que je suis revenue sur les réseaux, je ne le fais plus. Je partage aussi des moments où c’est plus difficile. Il m’arrive de mettre des chansons tristes quand j’ai moins le moral. Je n’ai pas encore posté de photos de moi qui pleure. Et pourtant j’en ai, mais c’est pour envoyer à ma sœur et lui dire «regarde dans quel état je suis»!

Vous avez créé l’héroïne de BD Amber Blake. Où en est-elle dans ses aventures?

Elle a beaucoup évolué! J’ai sorti trois tomes et un collector vient de sortir. Il n’est publié qu’en anglais. Par contre, les aventures d’Amber sont maintenant disponibles en quatre langues, anglais, français, néerlandais et allemand! La grande nouvelle, c’est ma collaboration avec le parc de loisirs Europa Park. Cela fait plus d’un an et demi que nous travaillons ensemble sur un jeu de réalité virtuelle. L’attraction, qui dure trente minutes, devrait ouvrir en novembre. Grâce à un casque de réalité virtuelle, on part en mission avec Amber Blake. Il y aussi des gants spéciaux, des capteurs sur les pieds et un gilet pare-balles qui émet des vibrations. Je vais tous les mois en Allemagne pour observer les avancées du jeu et c’est bluffant de suivre ces développements.

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Vous vivez depuis longtemps à Paris. Quel lien entretenez-vous encore avec la Belgique?

Tout! Je vis ici mais c’est comme si mon cœur était toujours là-bas. Deux de mes frères vivent encore en Belgique. J’essaie d’y aller régulièrement. Nous rénovons notre maison d’enfance, celle de ma mère. Les travaux ont pris beaucoup de retard. Il était prévu que ma maman retourne vivre en Belgique. Mais elle sera plus loin de nous et de ma sœur. Les enfants n’ont pas école le mercredi. J’aimerais aller chez elle tous les mardis soir pour 24 heures. Mais avec le travail que me demande Amber Blake, je ne sais pas si ce sera réalisable.

Crédit : Patrick Fouque

Vous êtes-vous faite à la vie parisienne?

Toujours pas! C’est le rêve de beaucoup de personnes de vivre à Paris mais je ne m’y sens pas chez moi. Je me sens mieux en Belgique ou aux États-Unis. Si mes enfants n’étaient pas scolarisés ici, je ne crois pas que je resterais. L’an dernier, je ne voulais pas quitter les États-Unis après les vacances. Mais quand vous avez des enfants, vous ne faites plus ce que vous voulez! Ils sont trop attachés à leurs amis.

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