Véronic Dicaire se confie : «Le premier déclic pour moi, c’est quand je fais rire les gens, que je les touche»

Crédit photo : Xavier Janssens

Entre la Belgique et le Québec, il y a certes un océan mais, avec Véronic Dicaire, il n’y a qu’un pas.

Bête de scène et monstre de générosité, au point où, parfois, elle se sente «trop bonne, trop conne», nous dit-elle dans un large sourire, l’artiste aux mille voix sera bientôt de retour dans cette Belgique qu’elle aime tant avec un nouveau spectacle. 

Vous vous dites «naïve». Mais est-ce que c’est encore possible de l’être après une dizaine d’années dans le showbiz?

Je veux encore garder cette petite naïveté-là, sinon quand on comprend trop notre métier, on embarque trop dans le mauvais. Et ça, je le laisse à Rémon (son manager et compagnon), volontairement. Je ne veux pas savoir sinon je perdrais l’envie de le faire, je perdrais le beau de mon métier, le bonheur de le faire. Encore plus aujourd’hui, par ce qui se passe dans le monde, avec toute cette lourdeur autour de nous, mon rôle est important: faire oublier leur quotidien aux gens. Maintenant, ce n’est plus drôle quand je dis «je suis une chanteuse de guerre», c’est vrai! Je me sens encore plus dans cette mission de faire plaisir aux gens.

Une mission, vraiment?

J’ai toujours voulu donner du beau, du fantastique aux gens. Alors oui, c’est sûr qu’on apprécie quand on se fait applaudir. Mais le premier déclic pour moi, c’est quand je fais rire les gens, que je les touche. C’est là que je sens que c’est ma mission.

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