Depuis quelques mois, je partage dans chacune de mes chroniques mon cheminement personnel, mes réfl exions face à mes interrogations et ce qu’elles m’ont permis de découvrir.
L’authenticité comme l’honnêteté sont des valeurs chères à mes yeux, elles m’accompagnent sur ce chemin. Elles sont mes garde-fous, m’empêchent de me complaire dans le mensonge, de me voiler la face.
Elles m’amènent aujourd’hui à vous écrire que le chemin vers soi n’est pas un long fl euve tranquille et peut même être très inconfortable.
Comprendre ce qui entrave mon bonheur, mon équilibre, déceler mes mécanismes de protection, repérer mes peurs les plus profondes, faire des retraites, écouter de grands sages, consulter des thérapeutes holistiques, m’ont amenée à mieux me connaître mais ne m’ont pas sauvée. Je continue de faire certaines mêmes erreurs, j’endosse encore le rôle de victime, je suis parfois le bourreau, parfois je me sens encore seule, désespérée, minable.
J’intègre aujourd’hui la racine de mes maux, ce qui les déclenche. Eux qui ont si longtemps été invisibles, sont désormais perceptibles.
Comprendre ce qui entrave mon bonheur et mon équilibre m’a amenée à mieux me connaître mais ne m’a pas sauvée
La simple compréhension soulage, libère. On a l’impression de reprendre les rênes de sa vie, de ne plus subir mais d’enfi n pouvoir agir.
En réalité, la seule compréhension soigne mais ne guérit pas. Même une grande volonté ne suffi t pas à désamorcer le procédé car le corps garde en mémoire les mécanismes de défense.
Souvent, une aide extérieure est nécessaire pour déprogrammer ces vieilles mémoires. L’échange avec l’ostéopathe, énergéticienne et auteure Marie-Thérèse Pirolli est venu me conforter dans ce sens. Elle évoquait les personnes ayant fait des années de thérapie, comprenant parfaitement le pourquoi de leurs maux et toujours incapables d’avancer. Elle insistait sur l’importance de d’abord débloquer le corps, le dénouer afi n d’avancer.
Voici pour moi une nouvelle piste que je partagerai avec vous en temps voulu.
Il est certain que ce chemin n’est pas le plus facile, c’est un travail d’orfèvre qui demande du courage, de la patience, de la bienveillance, de l’amour vis-à-vis de soimême avant tout.
Mais avec le temps, l’effort fourni se refl ète positivement dans nos choix, dans la qualité de nos relations, dans l’apaisement qui progressivement s’installe en nous.
